Vous envisagez d’investir dans la pierre ? De devenir propriétaire de votre résidence principale ? Souscrire un crédit immobilier peut s’avérer compliqué compte tenu du fait que les taux d’intérêt semblent continuer de grimper. Pour y voir plus clair, vous pouvez d’ailleurs visiter cette page.
Mais pas de panique de toute façon : cette hausse demeure relative et ne doit pas vous freiner dans vos ambitions. Eléments d’explication.
Les conséquences d’une année 2016 prolifique
L’année 2016 aura été historique en termes de taux d’intérêt du crédit immobilier. En effet, des chiffres records ont été atteints tout au long de l’année. Au mois de novembre dernier, les acheteurs empruntaient au taux d’1,31%, un pic jamais atteint.
Le fait est que les banques, ce même mois, avaient déjà décaissé 216 milliards d’euros pour octroyer un crédit immobilier à leurs clients. En comparaison, les décaissements de tout 2015 ne s’étaient élevés qu’à 203 milliards d’euros, un chiffre déjà hors normes. Plus d’informations sur Les Echos.
Il semblait dès lors difficile de descendre plus bas. C’est pourquoi de nombreux acquéreurs, tout au long de l’année, ont profité de ces chiffres exceptionnels pour emprunter à moindre coût et ainsi devenir propriétaires.
Crédit immobilier : un début 2017 sur les chapeaux de roue
Très naturellement, une légère hausse des taux s’est faite sentir dès la fin de l’an dernier. Ainsi, en décembre, ils remontaient autour d’1,34%. Une progression qui n’a pas connu d’inversion depuis lors, puisqu’en mars les chiffres atteignaient 1,49% en moyenne. Pourtant, le premier trimestre 2017 a vu le marché du logement continuer à prospérer.
Le crédit immobilier a toujours le vent en poupe, pour la simple et bonne raison que cette augmentation du coût de l’emprunt n’est pas brutale. Si effectivement, il y a une hausse, elle n’est donc pas suffisante pour décourager les acheteurs potentiels, qui continuent de profiter de pourcentages toujours relativement bas.
Un phénomène qui s’explique notamment par le fait que l’épargne traditionnelle n’est plus aussi rémunératrice qu’elle a déjà pu l’être. Avec par exemple un taux du livret A passé sous la barre symbolique d’1% à 0,75%, les petits comme les grands épargnants souhaitent faire fructifier leurs économies en plaçant ces dernières dans le logement.
Le marché de l’immobilier a toujours été une valeur sûre, et le reste encore aujourd’hui. C’est pourquoi la dynamique enregistrée en 2016 ne se tarit pas en 2017. L’avenir proche semble donc plus ou moins similaire aux derniers mois.
Comment prédire l’avenir ?
Mais peut-on réellement prévoir ce qui va se produire d’ici la fin de l’année, et ce qui risque d’arriver en 2018 ? Il existe une donnée majeure, une certaine inconnue qui pourrait changer la donne : le résultat imminent des élections présidentielles.
Si l’arrivée du nouveau président américain et le Brexit auraient pu provoquer des changements sur le marché du logement en France, leur impact s’est dans les faits avéré relativement moindre. Mais l’identité du prochain président de la République risque de modifier quelque peu la donne.
En effet, recourir au crédit immobilier est possible pour les ménages qui souhaitent investir, notamment grâce à deux mesures phares ayant été reconduites jusqu’à décembre 2017 : le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et le dispositif Pinel.
Le premier permet aux foyers les moins nantis de bénéficier d’un emprunt complémentaire dont ils ne paient pas les taux d’intérêt, laissés à la charge de l’Etat. Le second quant à lui favorise l’investissement locatif dans les immeubles neufs, en proposant des déductions fiscales aux intéressés. Cliquez ici pour en savoir plus.
Mais ces mesures, qui continuent de stabiliser le marché de l’habitation en France, risquent d’être remises en question par le futur occupant de l’Elysée. L’avenir du secteur est donc soumis à ce grand point d’interrogation.