En France, de nombreux dispositifs visant à faciliter l’accès à l’achat immobilier sont aujourd’hui mis à disposition des contribuables. Ces dispositifs sont disponibles aussi bien dans le secteur du neuf que dans l’immobilier ancien. Dans le domaine de l’investissement locatif, des lois ont également été mises en place pour réduire la facture fiscale des propriétaires.
L’immobilier neuf mis en location pour réduire ses impôts
Investir dans le domaine de l’immobilier neuf en vue de le louer est un bon moyen pour réduire ses impôts sur le revenu. Et en terme de location de bien immobilier neuf, il existe deux dispositifs phares à ne pas négliger. Ce sont les dispositifs Pinel et Censi-Bouvard. Dans les deux cas, le bien nouvellement acquis doit être mis en location, ceci sur une durée d’engagement variable. Pour garantir la location du bien, les propriétaires équipent le logement de certains équipements comme des systèmes d’alarme comme ceux disponibles sur maisonalarme.fr entre autres. Pendant la durée de location, l’investisseur profite par ailleurs, en échange, d’une baisse du montant de ses impôts sur le revenu.
Dans le cadre de la loi Pinel, la réduction d’impôt peut représenter jusqu’à 21 % du prix total de revient du logement. Flexible, ce dispositif offre en outre une possibilité de réduction fiscale de l’ordre de 12 % pour une durée d’engagement de 6 ans, de 18 % sur 9 ans, et de 21 % sur 12 ans. Il est à noter qu’un propriétaire peut parfaitement cumuler plusieurs investissements en faisant appel à la loi Pinel, mais est cependant contraint à rester dans la limite de 300 000 euros sur une année. Investir dans des résidences de service neuves avec la loi Censi-Bouvard, c’est en outre profiter d’une réduction fiscale de 11 % sur le prix de revient, ceci sur 9 ans. Le propriétaire pourra, en supplément, récupérer la TVA à travers le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) ou Professionnelle (LMP).
La réduction d’impôt pour l’investissement locatif dans les biens anciens
Opter pour un investissement locatif dans l’ancien, c’est profiter aussi d’intéressants avantages, notamment en terme de fiscalité. Adapté aux propriétaires dont le loyer annuel perçu ne dépasse pas 15 000 euros, le régime « microfoncier » propose un abattement forfaitaire de l’ordre de 30 %. Dans les cas où des travaux ont été réalisés dans le logement, opter pour le régime dit « réel » devient préférable. Sous certaines conditions, les propriétaires peuvent imputer la quasi-totalité de leurs charges et de leurs dépenses sur les loyers. Les travaux d’amélioration ou d’entretien seuls sont néanmoins déductibles.
Il est par ailleurs bon de noter que la mise en œuvre de travaux de rénovation peut également permettre la réduction d’impôts, ceci à travers la loi Malraux. Ce dispositif de défiscalisation destiné aux investisseurs privés se substituant à l’État pour rénover des immeubles anciens offre une réduction d’impôts de 20 à 30 % avec néanmoins une obligation de location d’une durée minimum de 9 ans.