Le crowdfunding – ou financement participatif – est une pratique ancienne. Apparue au 18ème siècle avec les actions de charité, elle a rencontré – et rencontre aujourd’hui encore – un succès indéniable. Elle a, en outre contribué à la mise en œuvre de projets multiples et d’importances diverses ; la construction de la Statue de la Liberté notamment… Alors, en quoi consiste l’exercice ? Tout simplement, c’est la mise en commun de sommes d’argent provenant de plusieurs personnes en vue de financer un projet.
Et le crowdfunding immobilier ? C’est la même chose ! Sauf que dans ce cas précis, l’argent mis en commun ne servira pas à ériger la huitième merveille du monde mais un projet immobilier. Le concept paraît idéal (et il peut l’être !) mais il comporte un certain nombre de risques. Cet article a pour ambition de vous enseigner les erreurs qu’il faut à tout prix éviter en vous lançant dans l’aventure.
Le crowdfunding immobilier en deux mots
Deux mots et deux catégories. Car la pratique dont nous parlons comprend, d’une part, l’investissement dans la promotion ou dans la rénovation d’un bien (on parle alors de crowdbuilding) et d’autre part l’investissement à portée locative. On peut d’emblée se débarrasser de la deuxième catégorie, et pour une excellente raison : elle bat tous les records des risques encourus en cela que l’investisseur engage une responsabilité absolue dans son projet… et ça peut lui coûter très cher !
Tenons-nous-en donc à la première catégorie qui constitue en soi, le pilier central de ce concept de financement participatif. La première chose à savoir, c’est que si les plateformes de crowdfunding immobilier sont florissantes sur Internet, certaines tout de même valent bien mieux que d’autres. Ensuite, le rendement moyen obtenu en suivant cette méthode a été calculé aux alentours de 10% sur une durée d’environ 17 mois. Techniquement, nous avons donc affaire à une excellente rentabilité.
Les erreurs courantes
En entrant dans le jeu, on s’expose à des risques qui viennent principalement de notre propre manque d’expérience et de connaissances en la matière. Il est donc sage de votre part de vous tenir informés, en amont, du lancement de votre projet. Vous évitez ainsi un certain nombre d’écueils pouvant vous être fatals.
- Première erreur : ne voir que la surface de l’iceberg : Le public tend à se tourner vers les plateformes de crowdfunding immobilier affichant les sommes collectées les plus importantes. Or, ce critère n’est en rien un gage de qualité !
- Au contraire, il ne nous apprend rien sur les vraies performances du système, ni sur l’honnêteté de l’entreprise prestataire. Il faut bien se dire une chose : le but ultime du financement, c’est de réunir une somme d’argent, et SURTOUT, d’être capable de rendre cette somme avec un taux de rentabilité intéressant. Se limiter à la somme récoltée, c’est laisser entrer chez soi un loup déguisé en mère-grand…
- Deuxième erreur : choisir n’importe quel promoteur
- Une plateforme de crowdfunding immobilier s’empressera généralement de mener une analyse approfondie des capacités du promoteur sélectionné. De cette façon, elle veille à ce que certains paramètres, notamment le capital, affichent une santé suffisante pour garantir qu’aucun problème ne vienne entraver le financement.
Cependant, vous avez le choix du promoteur et certaines plateformes, plus que d’autres, vous laisseront vous débrouiller. Dans ce cas-là, il est primordial que vous vous assuriez d’une chose : le promoteur a-t-il de l’expérience en tant que promoteur et surtout, a-t-il de l’expérience dans le crowdfunding immobilier précisément ? Si un promoteur est présent sur le marché depuis longtemps, il y a de grandes chances pour qu’il soit un promoteur de qualité.
Enfin, les risques liés à l’action de mener un projet immobilier en soi ne sont pas négligeables. Cliquez ici pour en apprendre plus.