Depuis janvier 2017, le taux de crédit a augmenté progressivement. Les clauses proposées pour le crédit sont toujours à la portée de tous pour l’achat immobilier.
Ils ont cependant diminué en décembre 2017, inimaginable ! Cette baisse se voit petit à petit mais est importante. La variation des intérêts du crédit immobilier a été contrôlé depuis le mois de novembre, et le résultat est là.
Les chiffres moyens du crédit enregistrés au début de décembre ont été comparés au mois de novembre chez Meilleurtaux.com, il s’avère que le résultat est constant, sur 25 ans (1.90%), sur 20 ans (1.67%), et pour ce qui est de 15 ans le résultat est moindre (-0.03%). Maël Bernier, le représentant de Meilleurtaux.com annonce que : « Nous observons encore de nouveaux ajustements baissiers dans une grande partie des établissements bancaires ».
Une dizaine de banques, que ce soit nationales et régionales, à partir de la mi-novembre et début de décembre, les ont diminués par rapport aux durées, de 0.05 % à 0.10 %. La banque nationale a été l’unique banque les a augmentés suivant la durée du crédit (crédit de longue durée). Pour les autres, il reste constant, mais, ils accordent quand même des diminutions en analysant chaque situation des emprunteurs qui demandent un financement.
Des conditions de crédit toujours favorables
Selon les analyses, Empruntis les ont aussi diminués graduellement. Cet établissement, ainsi que d’autres (nationaux et régionaux) les ont baissés graduellement, pour satisfaire leur client depuis quelques jours.
Cécile Roquelaure, la directrice de la communication et des études chez Empruntis explique les causes de ces changements « Les banques préparent la production du premier trimestre 2018. Et ce ne sont pas seulement les meilleurs profils qui en profitent le plus puisque ce sont les pourcentages moyens qui baissent. Les conditions d’emprunt s’améliorent donc légèrement ».
D’après la directrice : « il faut garder à l’esprit la hausse des prix de l’immobilier. Celle-ci a eu un impact sur les acheteurs dans les grandes métropoles où se concentre une forte part de la demande, ce qui a pour effet de limiter les intentions d’achats ». En effet, les demandes de financement ont baissé depuis plusieurs mois, à cause de l’augmentation.
Elle explique toujours : « Les biens se font de plus en plus rares sur le marché. C’est le cas particulièrement dans les grandes métropoles où les emprunteurs, primo-accédant sont présents, finançables mais peinent à trouver un bien ».
Ils ont beaucoup baissé de 2011 à novembre 2016, si on regarde en arrière. C’est durant ces mois que le pourcentage a été très bas (1.40 % pour le fixe à 20 ans chez Vousfinancer.com). En juillet 2017, le taux a augmenté (supérieur à 1.70 %), et s’est diminué encore une fois en août, septembre et octobre, par contre il a été constant en mois de novembre (1.65 %).
Les conditions de crédit actuelles donc, encourage les consommateurs pour l’achat immobilier. Car l’indicateur du mois de décembre a affirmé une certaine forme de constance. Mais, il est à noter que dans certaines régions, les pourcentages ont augmenté, surtout dans les hauts de France.
Peu de menaces haussières en 2018
2017 a été l’année favorable pour les demandes et la production de crédit. En 2018, les banques espèrent avoir plus de résultat qu’en 2017 et prévoient un taux à proposer encore plus bas, sans détecter aucun besoin d’augmenter le taux. Le mois de décembre 2017, a été le mois où les banques ont proposé des taux bas, afin d’avoir plus de demande en 2018 (source : https://www.taux-immobilier-2018.fr/taux-immobilier-fevrier-2018).
Sandrine Allonier, directrice des relations banques de Vousfinancer explique : « les banques se sont fixés des objectifs de productions élevés en 2018, ce qui devrait contribuer au maintien des chiffres à un niveau avantageux au premier trimestre 2018 au minimum ».
Empruntis envisage la même chose pour l’année 2018 : « des prix toujours en hausse même si plus contenue et des taux qui devraient rester relativement stables. Une légère hausse de l’ordre de 0.20 % serait à envisager sur le T1 2018 ».
Selon Maël Bernier, la porte-parole de Meilleurtaux.com, cette année sera bénéfique : « Le marché immobilier a été particulièrement dynamique en 2016 et encore plus en 2017, or dans certaines grandes villes, si les taux venaient à remonter, cela pourrait entraîner un blocage que personne et surtout pas les établissements bancaires ne souhaitent ».