Plus d’un copropriétaire sur deux se dit insatisfait de son syndic aujourd’hui*. Trop cher, pas assez transparent, peu réactif, la liste des griefs est longue…
Vous non plus n’êtes pas satisfait de votre syndic ? Alors pourquoi ne pas en changer ? C’est bientôt votre AG de copropriété ? Ça tombe bien, voilà l’occasion de mettre votre syndic en concurrence, avec à la clé non seulement une probable baisse du montant des honoraires de gestion, mais aussi sûrement une meilleure relation client. Voici tout ce qu’il faut savoir pour aider votre copropriété à sauter le pas :
Prendre le temps de trouver le syndic idéal
Première chose à savoir : changer de syndic, ça s’anticipe. Il s’agit d’une décision qui doit être votée en assemblée générale des copropriétaires, donc pensée au minimum 2 mois avant la date de votre prochaine AG.
Les membres du conseil syndical vont sélectionner plusieurs contrats de syndic afin de comparer et de négocier leurs termes. La loi ALUR leur facilite la tâche puisque désormais le contrat type (obligatoire) permet de comparer plus facilement les prestations.
Bon à savoir : depuis la loi ALUR, une mise en concurrence de votre contrat de syndic doit obligatoirement intervenir tous les 3 ans.
Attention à ne pas se focaliser seulement sur le prix. Étudiez également les heures d’ouverture et d’accueil téléphonique, les prestations annexes, les outils de suivi mis à disposition, etc. Tous ces éléments peuvent constituer des arguments de poids pour choisir votre syndic idéal, selon les besoins de votre copropriété :
- vous êtes une copropriété “connectée”, en recherche d’instantanéité et de transparence ? Un syndic “nouvelle génération” (en ligne, à la carte, comme Cotoit) répondra alors mieux à vos attentes, avec des solutions flexibles, économiques et sur mesure.
- Vous êtes une copropriété qui nécessite de nombreuses interventions et qui souhaite que son gestionnaire se déplace régulièrement pour participer à des réunions ? Vous vous tournerez alors plutôt vers un syndic traditionnel local, avec des bureaux proches de votre résidence.
Dresser un cahier des charges faisant état des particularités de votre résidence (ascenseur, gardien, etc.) sera dans tous les cas utile afin de mieux informer le potentiel gestionnaire sur vos besoins et vos attentes.
Changer de syndic : une décision votée en assemblée générale
Une fois un contrat de syndic retenu, le conseil syndical doit inscrire l’élection du nouveau syndic à l’ordre du jour de l’assemblée générale de copropriété, en y joignant le devis. Sans ça, votre demande de changement de syndic ne pourra pas être prise en compte.
Si un mandat est en cours avec un syndic professionnel, il faut le prévenir de cette mise en concurrence par courrier recommandé avec accusé de réception au plus tard un mois avant la date de l’AG.
Le choix du nouveau syndic doit être voté à la majorité absolue (article 25 de la loi du 10 juillet 1965).
Un conseil : vous gagnerez du temps si vous en parlez avant l’AG à l’ensemble des copropriétaires afin de répondre à leurs éventuelles questions et objections et ainsi éviter des discussions interminables et désaccords lors de l’AG.
Partir du bon pied avec le nouveau syndic
Une fois élu, le nouveau syndic doit, sous un mois, récupérer auprès de l’ancien syndic tous les documents relatifs à l’entretien et à la trésorerie de la copropriété ainsi que les fonds détenus par le syndicat des copropriétaires.
C’est alors une nouvelle histoire qui commence ! Pour que tout se passe au mieux, voici quelques conseils :
- Fournissez rapidement au syndic les coordonnées des membres du conseil syndical et des copropriétaires (noms, n° de téléphone)
- Dans le cas d’un syndic en ligne, connectez-vous sans attendre à votre espace client pour créer votre profil, gérer vos préférences utilisateurs et dialoguer facilement avec vos voisins et votre syndic
- Informez votre syndic de vos contacts et préférences si vous en avez, en matière de prestataires (votre plombier préféré, par exemple)
- Impliquez-vous et les autres copropriétaires dans la préparation de l’AG
Opter pour un syndic bénévole
Vous trouvez les syndics professionnels décidément trop chers et/ou pas assez efficaces et vous préférez faire par vous-même ?
Vous pouvez alors tout à fait opter pour un syndic en autogestion ou syndic bénévole, courant dans les petites copropriétés, qui comme son nom l’indique, n’est pas rémunéré par le syndicat des copropriétaires. C’est alors un des copropriétaires de votre immeuble qui endosse ce rôle de gestionnaire et assume les responsabilités juridiques et la prise en charge des tâches de gestion de la résidence.
Cela implique que cette personne soit compétente et motivée et puisse agir main dans la main avec un conseil syndical impliqué.
Vous souhaitez en savoir plus sur le syndic bénévole ? Cotoit vous dit tout : Syndic en autogestion : avantages et inconvénients
*Source : donnée mesurée par l’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) en octobre 2016.