Encore appelé financement participatif immobilier, il s’agit d’une association entre plusieurs investisseurs dans le but de construire ou d’acquérir un bien grâce à leur investissement, et via une plate-forme en ligne. Cette dernière sert à mettre en relation les potentiels investisseurs et les porteurs de projet.
A qui est destinée cette nouvelle forme d’investissement ?
L’idée d’un tel partenariat est d’alléger le coût, au vu de son incidence financière la plupart du temps importante, quand il doit reposer sur un seul acteur.
Le fait d’y associer plusieurs personnes permet donc d’éviter de concentrer l’investissement sur un seul individu, mais plutôt de le répartir entre plusieurs individus ayant un potentiel financier non négligeable, et désireux d’investir dans les opérations immobilières pour lesquelles vous pouvez trouver de multiples conseils et articles.
Les opérations immobilières ayant fait l’objet d’investissement seront alors gérées par des professionnels du domaine, notamment les promoteurs et les marchands de biens immobiliers.
Les fonds investis sont utilisés pour la promotion ou la réhabilitation d’une œuvre immobilière, opération à l’issue de laquelle chaque investisseur récupère ses fonds de départ, et le gain qui lui est destiné selon un certain pourcentage, à une date fixe proposée par le promoteur. Le pourcentage est souvent, à quelques exceptions près, de l’ordre de 7 à 12% du capital investi.
Les avantages du financement participatif dans l’immobilier
Le crowdfunding se réalisant via une plateforme en ligne, il favorise une sélection minutieuse des programmes pertinents, pour ensuite les proposer aux investisseurs potentiels. Il s’agit d’investir à court terme, généralement de 18 à 24 mois, et présentant une rentabilité importante mais pas sans risque. Par exemple, les promoteurs de l’immobilier présentant le plus d’ancienneté et ayant démontré leur capacité de construction sur une période, sont bien entendu à privilégier.
Par ailleurs, il ne nécessite pas la mobilisation d’un capital individuel important au départ. De même, la durée de blocage des sommes investies, en attendant le retour sur investissement, est assez réduite.
Cette pratique est aussi quelque peu dématérialisée, puisqu’à l’opposé des modèles classiques d’investissement dans le domaine, les investisseurs n’achètent pas des biens de nature immobilière, mais plutôt des titres de créance à l’égard du porteur de projet.
Ils ne participent donc pas à la gestion même de l’opération (travaux, descente sur le terrain, gestion du personnel), et sont à cet effet des acteurs passifs.
Enfin, grâce à cela, les investisseurs au crowdfunding participent au financement de l’économie réelle, ce qui était autrefois réservé à des personnes précises, généralement des professionnels avertis et très fortunés. Ce système permet donc de voir l’économie réelle sous un autre angle, moins empreint d’élitisme. Cependant, il convient toujours, au-delà des rendements qu’il est possible d’en tirer, de mesurer les risques et de faire appel à des professionnels experts en la matière.