Le crowdfunding immobilier connaît depuis quelques années une forte croissance. Si de plus en plus de particuliers s’y intéressent, le concept reste encore peu compris par plusieurs. On vous explique comment fonctionne ce type d’investissement.
Crowdfunding immobilier, définition et principe
Le crowdfunding est un mode de financement qui consiste à collecter un grand nombre de petites contributions auprès des investisseurs particuliers. Ainsi, plutôt que de passer par une banque, le porteur de projet préfère faire sa récolte de fond par internet. Concept devenu célèbre avec des projets musicaux, il s’est par la suite étendu à la création des entreprises et se trouve aujourd’hui bel et bien ancré dans le secteur de l’immobilier. Le principe reste aussi simple que dans les autres types de financement participatif.
Le crowdfunding immobilier rassemble trois acteurs, le porteur de projet, la plateforme de financement participatif à l’instar de Homunity et les particuliers. Une fois que le promoteur immobilier a soumis son projet à la plateforme et que celui-ci est validé, il est proposé aux particuliers via le site. Il vous suffira d’être inscrit pour pouvoir choisir une ou plusieurs opérations immobilières et participer à la collecte de fond. Le ticket d’entrée oscille entre 1000 et 5000 euros selon la plateforme de financement participatif.
Il est conseillé avant de vous lancer dans le crowdfunding immobilier de bien étudier chaque projet. Localisation du programme, attractivité du quartier ou de la ville et proximité des transports sont quelques points dont il faut tenir compte. Plus le projet a des chances de réussir et plus vous pouvez être certain de toucher sur un plus ou moins long terme des intérêts proportionnels à votre investissement. En effet, si ce type de financement participatif a de nombreux avantages, il n’est pas dénué de risques.
Crowdfunding immobilier, avantages et risques
Le crowdfunding immobilier est un excellent moyen de se constituer une épargne. La pierre représente en effet l’un des investissements les plus sûrs. En passant par le financement participatif vous pouvez percevoir des rendements dont le taux peut atteindre 12% par an selon la durée de l’opération et la marge de risque. Les rendements sont donc plus élevés que dans une SCPI. Vous trouverez davantage d’informations sur ce type d’investissement immobilier sur argent et salaire. Rien n’interdit d’investir dans l’un et dans l’autre.
S’il faut généralement attendre entre 1 et 5 ans pour récupérer son capital et faire une plus value, dans le financement participatif immobilier les risques de perdre une grosse somme d’argent sont réduits. Étant plusieurs à participer à la collecte de fonds, la somme investie est limitée et de loin inférieure à celle que vous aurez investi seul. L’argent prêté au promoteur immobilier vous sera remboursé en intégralité à la fin du projet, avec en prime des intérêts. Il existe cependant des risques.
Les intérêts attendus du crowdfunding immobilier peuvent ne pas être au rendez-vous, et dans les pires des cas la mise de départ peut être perdue. C’est la raison pour laquelle il faut se rassurer sur la viabilité d’un projet avant d’y injecter de l’argent. Par ailleurs, un projet peut être viable, mais s’étaler sur une durée plus longue que prévue. Le désengagement n’étant possible que dans des conditions exceptionnelles, en pareille circonstance vous n’aurez pas d’autre choix que de vous montrer patient.
Vous en savez désormais un peu plus sur le crowdfunding immobilier. Souvent confondu au crowdlending, il s’en distingue pourtant. Si vous êtes intéressé par cet autre type d’investissement on vous en parle ici.