Vous souhaitez investir dans la pierre, mais vous n’avez pas d’énormes moyens et ne désirez pas prendre de crédit ? Dans le monde de l’investissement immobilier, le crowdfunding (financement participatif en français) permet d’investir dans un projet immobilier dès 1 000 euros, et pour des rendements très élevés ! On vous explique tout.
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
Le crowdfunding (ou financement participatif) immobilier consiste à faire appel au grand public pour lancer un projet de construction ou de rénovation immobilière. Ainsi, un porteur de projet (généralement un promoteur immobilier) va proposer aux investisseurs particuliers de financer une partie de son projet : en général, il s’agit de construire des logements d’habitation, mais certains projets proposent la rénovation ou l’agrandissement d’un immeuble. Les participants vont ainsi prêter l’argent au promoteur via une plateforme spécialisée dans le crowdfunding, pendant une période relativement courte, entre 6 mois et deux ans. En contrepartie, le promoteur promet un remboursement de leur investissement à une date fixe ainsi que des intérêts qui peuvent être très attrayants, de 8 à 11% par an. Tout est conclu d’avance par un contrat. Ainsi, ce procédé est de plus en plus populaire, puisqu’il profite à la fois au promoteur et à l’épargnants en quête de rendement intéressant.
Les avantages du crowdfunding immobilier
Dans le financement participatif immobilier, les avantages se trouvent des deux côtés :
– Les particuliers peuvent investir dans un projet qui rapporte, avec un ticket d’entrée plutôt faible, dès 1 000 euros. Ainsi, le rendement de cet investissement est de l’ordre de 7 à 10% par an, ce qui est bien supérieur aux livrets bancaires (0,5% pour le livret A), des fonds en euros (jusqu’à 2%) ou des SCPI (4,5% en moyenne). De plus, il est possible d’investir dans plusieurs projets en même temps. Et en cas de retard, les intérêts continuent à courir !
– De plus, il s’agit d’un placement confortable : il n’y a pas de contraintes pour les investisseurs (pas de travaux d’appartement à gérer, pas de visites à faire ou de loyers à récupérer, etc.). L’avancement du projet pourra être suivi sur la plateforme dédiée, mais il n’y a rien d’autre à faire.
– Du côté du promoteur, le crowdfunding immobilier lui permet de garder la maîtrise de sa trésorerie : grâce aux prêts des particuliers, il pourra recourir ultérieurement, si besoin, à un emprunt bancaire. En effet, les banques préfèrent octroyer un crédit à un promoteur disposant déjà d’un capital d’investissement minimum.
Quels sont les risques du crowdfunding ?
Face à tous ces avantages et à ce rendement si attractif, on pourrait se demander ce que cela cache. Il faut savoir que, contrairement aux livrets ou aux fonds en euros, le crowdfunding immobilier n’est pas un placement garanti. En d’autres termes, il y a un risque (néanmoins très faible) de perdre tout ou une partie de son capital investi. En effet, il n’y a pas de rendement sans risques ! Plus le rendement est élevé, plus le risque l’est. Ainsi, la construction immobilière n’est pas un long fleuve tranquille : le promoteur peut faire face à des coûts supplémentaires, des retards ou des mauvaises exécutions des prestataires, un manque d’acquéreurs en raison d’un prix de vente trop élevé… Tout cela peut impacter la trésorerie du promoteur. Ainsi, certains peuvent faire face à de longs retards ou devoir annuler le projet. Heureusement, quand on investit dans le crowdfunding immobilier, il y a des moyens de limiter les risques, en commençant par bien choisir sa plateforme.
Bien choisir sa plateforme de crowdfunding immobilier
Vous pouvez trouver sur le net de nombreuses plateformes de crowdfunding immobilier : pour bien faire votre choisix, on vous conseille de vérifier tous ses points :
- La certification : la plateforme dans laquelle vous souhaitez investir doit avoir le statut de conseiller en investissement participatif (CIP) délivré par l’AMF.
- La date de création de la plateforme : chaque année, de nouvelles plateformes naissent : on vous conseille de privilégier celles qui existent depuis plusieurs années, et dont les statistiques de réussite de projet ont fait leurs preuves.
- Le sérieux de la plateforme : elle doit sélectionner avec attention tous les projets, les plus sérieuses n’ont subi presque aucun défaut. Le risque existe, mais le taux de défaut devrait rester très faible, de moins de 1% des projets. La plateforme Homunity, par exemple, a vu tous ses projets se réaliser depuis sa création.
- Les performances : les rendements moyens des projets doivent être de 8 à 10%, car ce sont les taux classiques du marché.