L’autoconsommation solaire consiste essentiellement à produire de l’électricité pour sa propre consommation au moyen de panneaux solaires photovoltaïques.
Ces panneaux transforment la lumière du soleil qui leur tombe dessus en électricité grâce à l’effet photovoltaïque. Le courant généré est un courant continu, et n’est donc pas adapté aux équipements de notre maison. Un onduleur est donc nécessaire pour le transformer en courant alternatif afin de pouvoir consommer cette énergie.
Outre les modules ou panneaux et l’onduleur, il existe d’autres équipements de protection et de mesure qui garantissent le bon fonctionnement de l’installation, ainsi que différents types de kits d’accessoires qui peuvent améliorer le rendement global de l’installation : ancrages, câblage, optimiseurs… Tout cela permet d’obtenir une installation photovoltaïque pour l’autoconsommation de la plus haute qualité et de la plus haute performance.
La durée de vie d’une installation est généralement comprise entre 25 et 30 ans. Lorsque le rendement diminue d’environ 10 à 20 %, il est recommandé de procéder à une inspection approfondie et de renouveler les équipements qui le nécessitent.
Types d’autoconsommation photovoltaïque
Il existe plusieurs types d’autoconsommation photovoltaïque, en fonction de différents facteurs :
Utilisation de l’énergie
– Individuelle : l’installation photovoltaïque est associée à un seul consommateur (cela correspond normalement aux installations installées dans les maisons individuelles ou dans les petites entreprises).
– Collectif : l’installation photovoltaïque est chargée d’alimenter plusieurs consommateurs (ce qui est couramment le cas dans les communautés de voisinage).
Le raccordement
– Raccordé au réseau : une maison et un bureau sont raccordés à deux sources d’approvisionnement en énergie : l’installation photovoltaïque en autoconsommation (comme les panneaux solaires) et le réseau électrique.
– Hors réseau : la maison ou le bureau ne dispose que de l’installation photovoltaïque pour produire l’électricité dont il a besoin (par exemple, le système de pompage de l’eau ou une maison isolée en pleine campagne).
Énergie excédentaire
– Avec surplus : si l’installation photovoltaïque génère un « surplus » d’énergie, celui-ci peut être injecté dans le réseau de transport et de distribution et un bénéfice peut être réalisé, soit en le vendant, soit en compensant l’énergie nécessaire lorsque l’installation photovoltaïque ne produit pas.
– Pas de surplus : le « surplus » ne peut pas être déchargé dans le réseau de transport et de distribution (grâce à un système anti-décharge). Le surplus peut être stocké, dans ce cas, dans des batteries supplémentaires et sera utilisé aux moments où il est nécessaire parce qu’il est plus difficile de le produire.
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Types de panneaux photovoltaïques d’autoconsommation
En termes de types de panneaux solaires, il existe plusieurs options. La plupart du temps, on utilise des panneaux solaires monocristallins. Mais il existe également des panneaux photovoltaïques polycristallins ou amorphes.
Les panneaux solaires amorphes sont les moins couramment installés, car ils deviennent obsolètes en raison de leur faible rendement.
La différence entre les deux types de panneaux les plus utilisés, monocristallins et polycristallins, réside dans le nombre de cristaux et la façon dont ils sont disposés sur le dessus du panneau.
Bien que les panneaux polycristallins soient légèrement moins chers, les panneaux solaires monocristallins offrent une efficacité et des performances supérieures et sont considérés comme le meilleur choix pour les installations résidentielles, où l’espace est souvent limité.
Les panneaux solaires thermiques peuvent également être utilisés pour l’auto-approvisionnement. Ils sont principalement utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire.
Il existe également des panneaux photovoltaïques hybrides qui combinent les deux technologies.
Types d’onduleurs photovoltaïques en autoconsommation
si les panneaux solaires sont la base de l’installation, il faut savoir que l’onduleur solaire est le cerveau de l’installation, l’appareil qui transforme le courant continu en courant alternatif.
Il existe différents types d’onduleurs solaires. On distingue principalement les types suivants d’onduleurs de branche :
– monophasé
– triphasés
Ils sont utilisés en fonction du type d’installation électrique de la maison.
En outre, il convient de noter que les onduleurs peuvent être hybrides, c’est-à-dire qu’ils peuvent fonctionner aussi bien avec des systèmes autonomes qu’avec des systèmes raccordés au réseau.
Enfin, les onduleurs solaires de branche ont différentes puissances nominales, de sorte qu’ils peuvent répondre à tous les types de puissance installée.
Il existe également des micro-onduleurs. Ces appareils permettent un meilleur contrôle de la production photovoltaïque, puisque chaque module photovoltaïque est contrôlé par un micro-onduleur.
Est-il rentable de réaliser une installation solaire en autoconsommation ?
La réponse est oui, même s’il est conseillé de réaliser au préalable une étude de faisabilité, en particulier dans le cas d’installations solaires partagées. Pour calculer la rentabilité d’une installation solaire en autoconsommation, il faut tout d’abord tenir compte du retour sur investissement, c’est-à-dire de la période pendant laquelle l’investissement initial sera amorti grâce aux économies réalisées sur les factures d’électricité. Cette période dure généralement entre 7 et 9 ans, mais elle varie en fonction de la consommation d’énergie mensuelle. Une fois le retour sur investissement dépassé, le coût de production devient nul. Il faut également savoir que les économies sur la facture d’électricité se situent entre 60 et 80 % pendant les 25 premières années, en fonction du type d’installation.