La vente immobilière est un domaine qui peut se révéler être complexe, surtout sans compétences et notions particulières pour mener à bien la transaction. À la complexité de trouver un acquéreur sérieux et la concurrence s’additionnent les incertitudes à finaliser et à sécuriser la vente.
Le saviez-vous ? Une transaction peut être annulée, si celle-ci n’a pas été en amont suffisamment sécurisée.
Vous envisagez de vendre votre logement ? Vous souhaitez savoir comment sécuriser votre vente immobilière ? Pour éviter d’en voir de toutes les couleurs et pour limiter les risques d’annulation de la vente, voici quelques éléments de réponse pour réussir et sécuriser votre vente immobilière.
Une transaction immobilière, une étape délicate
Vendre un logement est une étape qui n’est pas à la portée de tous. Stressante et parfois longue, elle peut mettre les nerfs des propriétaires à rude épreuve. Le fait de trouver un futur acheteur n’est pas une garantie en soi. La situation peut se compliquer bien après.
Vous pensez qu’une fois le compromis de vente signé, et même après les 7 jours de délai de rétractation, la vente est dans la poche ? C’est faux, celle-ci n’est certifiée à 100% sous certaines conditions.
C’est le cas notamment si le document possède une clause suspensive d’obtention de prêt immobilier permettant à l’acheteur de se rétracter et se délecter de ses engagements si celui-ci n’obtient pas le crédit souhaité.
Faire attention à cette condition suspensive
Au moment de la réalisation de la clause suspensive, il est essentiel de rédiger les informations de manière claire et précise, une précaution à prendre, pour éviter les confusions.
Dans un premier temps, pensez à bien énoncer les caractéristiques du prêt qui devra être sollicité à savoir : le taux, le montant, la durée …
Ensuite, n’hésitez pas à veiller au bon respect des démarches du futur acheteur concernant l’obtention du crédit. Par ailleurs, le compris de vente doit mentionner les responsabilités et les démarches à faire par l’acquéreur, et cela, dans des délais indiqués.
L’ensemble des précautions énoncées ne peuvent malheureusement pas empêcher l’acheteur de méconnaître ses obligations, mais cela vous permettra d’assurer vos arrières.
Tenter d’anticiper les différentes situations
En dépit de votre prudence, l’acquéreur potentiel vous acquitte d’un refus de prêt ? Ne précipitez pas les choses et prenez le temps de bien réfléchir et de réagir en fonction.
Si le refus englobe dans sa globalité, les informations mentionnées sur le compromis de vente, vous ne pourrez malencontreusement rien faire de votre côté. L’indemnité d’immobilisation versée pendant le compromis sera retournée à l’acquéreur.
En revanche, dans la situation où le refus de prêt n’est pas similaire avec les mentions du compromis, alors, vous pouvez tout d’abord appliquer la clause pénale et conserver l’indemnité d’immobilisation.
Vous avez le choix de régler cela avec l’acheteur en trouvant un terrain d’entente ou bien d’engager une procédure. Dans la deuxième option, les deux parties doivent mutuellement prouver le non-respect des conditions du compromis.
Cette démarche est relativement longue et coûte en moyenne entre 2000 et 5000 euros.
Faire appel aux services d’experts dans le droit immobilier, un gage de confiance et de sûreté
Dans le cadre d’une transaction immobilière, il convient de s’entourer de professionnels compétents dans le droit immobilier qui sauront vous apporter conseils et accompagnement dont vous avez besoin. Un avocat dans le droit immobilier saura vous orienter dans votre prise de décision et vous guider dans votre projet.
Des professionnels de l’immobilier déploient leur savoir-faire pour réussir votre projet et concrétiser dans les meilleures conditions votre vente immobilière.