Si l’immobilier a pu connaître des périodes de crise, il n’en reste pas moins un secteur toujours porteur et source d’employabilité. Les transactions immobilières nécessitent en effet l’intervention de professionnels que ce soit pour les particuliers, les professionnels ou encore les collectivités.
De la vente à la location de bureau en passant par la construction, les nombreuses facettes de ce secteur vous surprendront ! Découvrons d’un peu plus près ce secteur d’activité qui présente des débouchés de premier choix selon les dernières études…
Un secteur porteur et dynamique à bien des niveaux
L’immobilier, dans sa globalité, reste un secteur d’activité porteur. Dans l’Hexagone, le nombre de transactions ne va pas en diminuant ! En 2016, quelque 843 000 ont été enregistrées, contre un peu moins de 803 000 en 2014, soit une progression de 5%. Employant plus de 2 millions de personnes et comptant 55% de l’investissement national selon l’étude « L’immobilier dans l’économie française » de l’IEIF (Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière), c’est effectivement l’un des premiers employeurs au niveau national.
Selon la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier), il existe environ 35 000 agences immobilières, employant 200 000 personnes avec en plus 50 000 agents commerciaux. Si les formations se faisaient à l’époque exclusivement « sur le terrain » avec tout ce que cela comporte d’avantages mais aussi d’inconvénients (lacunes théoriques), il existe aujourd’hui une réelle reconnaissance de l’expertise des professionnels du domaine immobilier, acquise notamment par des formations professionnalisantes permettant d’accéder à différents postes.
Réglementations et évolutions de l’immobilier
L’immobilier est une activité particulièrement réglementée, notamment par la loi Hoguet en vigueur depuis le 2 janvier 1970. Cette dernière régit par des systèmes de vérification l’exercice des professionnels de l’immobilier.
Ces derniers sont tenus de posséder une carte professionnelle (accessible par diplôme et/ou validation des acquis de l’expérience), de tenir rigoureusement un registre des répertoires et des mandats ainsi que de souscrire à une assurance de responsabilité civile.
Travailler dans le domaine immobilier va demander une grande capacité d’adaptation ; c’est effectivement un marché en constante évolution. L’arrivée du digital révolutionne les méthodes et les outils de travail, mais d’autres facteurs sont à prendre en compte : augmentation des demandes de logement social, essor des résidences services, normes éco-responsables et développement durable…
Savoir faire preuve de souplesse, avoir une écoute active et être au fait des tendances du marché sont des compétences décisives pour maximiser les chances de concrétisation de son projet professionnel.
Les acteurs de l’immobilier
Travailler dans l’immobilier est accessible par différents cursus. L’offre pédagogique s’est effectivement beaucoup étoffée, notamment par l’arrivée de nouveaux métiers. En formation continue, apprentissage ou professionnalisation, le panel s’étend du bac +2 au bac +5 : BTS professions immobilières, DEUST professions immobilières, Master Gestion Stratégie de l’Investissement immobilier et de la Construction ; Master Droit, Economie, Gestion, Spécialités Sciences de l’Immobilier, ESPI, EFAB…
En agence immobilière, cabinet d’administration de biens ou en société de construction et de promotion, les casquettes peuvent être multiples et les environnements de travail ne manquent pas ! Les formations sont généralement multidisciplinaires et incluent des modules de communication, de négociation et d’aptitudes commerciales et marketing. L’immobilier comprend trois grandes familles que l’on peut scinder ainsi :
- Promotion : aménageur lotisseur, urbaniste, architecte, promoteur immobilier, prospecteur foncier ;
- Transaction : devenir un agent immobilier, conseiller en transaction immobilière, expert immobilier, notaire, responsable d’agence ;
- Gestion : administrateur de biens, directeur d’agence de gestion, gestionnaire de biens immobiliers, gestionnaire locatif, comptable immobilier, chargé de recouvrement, gardien d’immeuble, etc.
Les tendances prévoient un développement de compétences spécifiques dans quelques années, comme dans le domaine du diagnostic, de l’expertise, du conseil, du contentieux, de la relation client ou encore des nouveaux médias.